Sitôt la première heure évanouie
Les rayons honorent
La vapeur intime des mots
Dans la prairie incolore
Tandis qu’à midi les feuilles transforment le soleil
Délié dans sa buée qui expire
Images de saisons semblables
De courbes et de fleurs blanchies
Écoutons le son des vibrations sous le sable
Des silences précieux et du givre fertile
Images du vent
En noir et blanc
Sitôt la porte relâchée
L’espace s’émeut Le mur est pâle
Un courant d’air sursaute
Et pose un semblant de rime sur
L’existence d’un rideau
Où l’espoir respire
Er respire
Et respire