I
L’éclaircie passe sur le lieu
Âme humide sans pavillon
Et ce faisant dévoile un feu
Blanc qui attire/ déterre
Sous la symphonie des racines
L’œil ancestral du ténébreux
(C’est un chant qui s’efface)
Question de convergence
Traçant d’un corps à l’autre
Le lit d’un ruisseau déplacé
Le palétuvier s’élance
Lignes de la patience
– Son regard n’est pas le nôtre-
Figée en son cristal
II
Le magicien
Tout saisi d’être là sourit
Il compte sur ses doigts
Pour rendre son emprunt
A la rose rougie face à l’enfant
Revenu des limbes
Qui lui dévoile
La peine et le chemin
Ah… Peau douce de septembre
La lumière d’après l’été
Emue comme un âtre assoupi
Proclame une dernière embellie
©hervehulin